Sabrina, Polytech Nantes

Je suis responsable d’industrialisation au sein du centre DCNS d’Indret (leader français des systèmes de propulsion navale et du développement du nucléaire civil), près de Nantes. Un métier de terrain qui permet de se frotter au management puisque j’encadre au quotidien 4 techniciens et 15 ouvriers. J’aime apprendre à motiver les gens et à travailler en équipe et à 27 ans, c’est une réelle opportunité. Même si ce n’est pas toujours aisé : je suis la seule femme de mon équipe, hormis une technicienne. Et nombre de mes collaborateurs sont plus âgés que moi !

Nelly Bergeot et Anne-Sophie Loyant, Expectra Nantes

Les jeunes diplômés d’une école d’ingénieurs trouvent-ils facilement du travail ?
Oui, plus facilement que d’autres diplômés. Cependant, les jeunes manquent souvent de pratique. C’est pourquoi les stages réalisés par les élèves-ingénieurs au cours de leurs études sont si importants.

Est-ce que la crise économique a joué sur l’embauche des jeunes ingénieurs ?
Aujourd’hui les demandes reviennent mais les employeurs sont aussi plus exigeants. Nous conseillons vivement de bien choisir ses stages, car avoir une première expérience professionnelle est un plus. L’apprentissage est également très apprécié. Même un petit boulot de 2 ou 3 mois est bon à prendre pour découvrir les réalités du terrain.

Quels sont les secteurs d’ingénierie qui recrutent le plus ?
L’informatique, l’environnement (énergies propres, traitement des eaux, etc.), le BTP et dans la filière administrative le contrôle de gestion. Depuis une vingtaine d’années, il y a une pénurie de candidats dans le béton, la charpente et le CVC (chauffage ventilation climatisation), alors que les entreprises dans ces domaines sont toujours à la recherche de nouveaux ingénieurs. Enfin, on peut aussi noter que d’ici 3 à 4 ans beaucoup de personnes vont partir à la retraite et libérer des postes.

Quel est l’intérêt de se spécialiser ?
Les demandes des entreprises sont très précises. Il faut aller dans les niches où les autres ingénieurs ne vont pas pouvoir répondre aux offres des entreprises.

(Expectra est le premier réseau spécialisé de recrutement de hautes compétences de l’hexagone, Ndlr)

Anissa, ESIAB

Diplômée de l’ESIAB (École Supérieure d’Ingénieurs en Agroalimentaire de Bretagne atlantique), Anissa est ingénieur qualité produit dans le secteur de la grande distribution chez SCAMARK, une filiale du Groupe E.Leclerc. Ses nombreux stages, aussi bien en France qu’en Australie, lui ont permis d’acquérir une bonne expérience professionnelle et d’accéder à son poste actuel.

Anissa, pouvez-vous nous décrire votre quotidien ?

Ma principale mission consiste à développer des produits à marque propre (MDD) et plus précisément d’une gamme de produits surgelés. J’ai de nombreuses responsabilités car j’ai notamment en charge le plan de contrôle des produits, le choix des fournisseurs en France mais aussi en Europe et les appels d’offres.

Pourquoi avoir choisi l’ESIAB ? Qu’est ce qui vous a le plus marquée pendant votre formation ?

C’est parce que j’étais désireuse de travailler dans le domaine de l’alimentaire plutôt que dans celui de l’agronomie que j’ai choisi l’ESIAB. Cette école propose en effet des enseignements de qualité dont les points forts sont la microbiologie, la connaissance des outils de la qualité et de la sécurité des aliments, mais également la maîtrise des risques sanitaires et toxiques et la qualité des produits.
L’ouverture professionnelle, l’aspect humain et l’ambiance familiale ont été déterminants dans mon choix pour l’ESIAB. Enfin, en plus d’une formation complète, j’ai eu l’opportunité de m’impliquer dans la vie associative de l’école. J’ai, entre autres, participé à la réalisation du film de fin d’année pour la promotion diplômée. Je laisse la surprise aux futurs étudiants de découvrir les autres évènements…

L’ESIAB fait partie des 16 écoles qui proposent les domaines de spécialités « Agroalimentaire, Biotechnologies, Sécurité et Santé ».

Voir la plaquette.

Jérôme MONCEAUX, ENSIM

Mes études à l’École Nationale Supérieure d’Ingénieurs du Mans m’ont apportées bien plus que ce que j’imaginais. J’y ai découvert l’optique, l’électromagnétique, la physique et les mathématiques des ondes, les systèmes de mesure de notre monde (capteurs) et leurs principes sous-jacents, la mécanique des solides déformables, l’analyse numérique, la programmation, etc.

Je suis aujourd’hui consultant en recherche et développement et je dirige l’équipe de recherche pluridisciplinaire et transversale qui travaille sur le projet Nao, pour la société Aldebaran-robotics.

ndlr : Jérôme MONCEAUX est sorti diplômé de l’ENSIM en 2001.
© Aldebaran-robotics

Natalia, ISTY

Diplômée de l’ISTY (Institut des Sciences et Techniques des Yvelines), Natalia travaille dans le secteur bancaire en tant que maître d’œuvre sur un système d’information de comptabilité au sein de la Société Générale.

Natalia, Pouvez-vous nous parler de votre quotidien ?

Pour assurer leur sécurité et leur performance, les banques ont besoin de systèmes d’informations hyper-automatisés. Derrière chaque système d’information, il y a des ingénieurs en informatique comme moi, qui imaginent, développent, et maintiennent ces systèmes. Chaque jour, je simplifie la vie des utilisateurs et ce métier me passionne !

Pourquoi avoir choisi cette voie ?

Lors de mes études, je me suis orientée vers le domaine de l’informatique et, plus précisément, j’ai choisi l’option « Bases de données » que propose mon école. Les études d’informatique ouvrent aujourd’hui la porte à quasiment tous les secteurs d’activité. Mon stage m’a vraiment permis une insertion professionnelle rapide, car à l’obtention de mon diplôme j’ai directement été embauchée par la Société Générale.